boucle
décembre 4, 2009
.ne pas disparaître sans autre témoin plus sale que soi à portée de la main, à portée d’œil par le carreau embué de la lunette arrière… .cet autre qui ouvre le chemin avec sa vareuse déchirée tandis que soi, on est assis dans le taxi, la main crispée au portefeuille… .rêvant de la partie de jambes en l’air à venir en fixant ce pauvre salopard qui se tord sous la pluie…
.c’est pour cette raison qu’on se dit qu’elle a quelque chose à offrir… .ce n’est que pour cette misérable consolation qu’on se prend encore de passion pour elle, et qu’on pense pouvoir la décrire… on se sent malin dans sa chambre d’hôtel en observant froidement les hélicoptères qui glissent à faible allure en suivant les lignes à haute tension… .on pense qu’il reste encore la possibilité d’écrire ce genre de choses, pour ceux qui comprendront au quart de tour… .le désespoir du monde moderne, comme on dit, une simple giclée de nombres qui vrombit à travers la grille d’un climatiseur…
.s’en émerveiller, puis contrer… .l’accumulation doit rester invisible, le souffle de la bombe contenu… .pneus et bidons broyés par le soc des banquises, Sirocco butant contre la chaîne des Alpes… .nourriture fermentée par l’occlusion intestinale, foule affamée aux grilles de Versailles, lac d’altitude retenu par une moraine… .ne pas
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BION I\’m irmepssed! Cool post!